Amélioration du fonctionnement naturel des écosystèmes aquatiques

Amélioration du fonctionnement naturel des écosystèmes aquatiques

L’atteinte du bon état écologique des milieux aquatiques terrestres littoraux et marins nécessite d’engager des actions d’entretien (ramassage des macrodéchets, épaves) d’aborder les questions de renaturation (lutte contre l’artificialisation des cours d’eau, récifs artificiels…) et d’encourager les bonnes pratiques pour la préservation des écosystèmes (maintien des banquettes de posidonies.)

1 - Supprimer les macrodéchets et épaves dans les cours d’eau, zones humides et milieux marin.

Les macrodéchets

  • Nombreux sont les maîtres d’ouvrages du territoire à agir pour le ramassage des macrodéchets toutefois chacun d’entre eux agi isolément. Il s’agira dans le cadre de ce contrat de recenser les pratiques, les moyens disponibles, d’évaluer les besoins et de proposer dans le cadre de groupes de travail thématiques (rivières et zones humides, littoral, mer) de mettre en place une stratégie d’intervention coordonnée avec une mutualisation des moyens. Dans un premier temps il pourra s’agir d’une action ponctuelle menée chaque année et en fonction des besoins cela pourrait aboutir à un véritable plan de gestion à l’échelle du bassin versant.
  • En parallèle d’autres maîtres d’ouvrages interviendront sur des problématiques de déchets qui leur sont spécifiques (Marine nationale, pêcheurs,…).

Les cours d’eau

Dans le cadre du contrat, les maîtres d’ouvrages compétents ce sont engagés à réaliser des études d’évaluation de la qualité écologique des cours d’eau et très petits cours d’eau. Cette étape est un prérequis nécessaire car le manque de données ne permet pas aujourd’hui de définir de programme d’actions pour la restauration de ces milieux. Les possibilités d’intervention seront réétudiées lors du bilan à mi-parcours sur la base des résultats obtenus.

 

 

 

 

Le littoral et le milieu marin

  • Le maintien des banquettes de posidonies sur les plages est difficilement accepté par les estivants alors qu’il s’agit d’un bon indicateur de la qualité de l’écosystème marin, d’une protection contre l’érosion des plages et d’une composante importante de l’écosystème littoral. Le maintien de ces banquettes et l’acceptation par les touristes est un enjeu du contrat.
  • Le projet de récif artificiel au droit de la station d’épuration AmphitriA permettra d’évaluer les possibilités d’amélioration d’un écosystème perturbé et toujours sous l’influence du rejet d’une station d’épuration.
  • Un groupe de travail composé d’experts sera mis en place pour sensibiliser les autorités portuaires de la rade aux possibilités d’optimisation du rôle écologique des fonds côtiers artificialisés