Gestion durable des ressources et des milieux pour le maintien des usages

Le territoire doit se donner les moyens et les outils pour concilier l’aménagement du territoire et l’organisation des usages avec la préservation des ressources.

Le Contrat de baie de la rade de Toulon 2013-2018 a pour ambition de proposer une gestion cohérente des principaux usages liés à l’eau (eau potable, activité récréative ou touristique…) pour préserver le potentiel socioéconomique du territoire et réduire les impacts sur les milieux naturels et la qualité des eaux.

1 - Gestion de la ressource en eau. Le schéma départemental des ressources et de l’alimentation en eau du Var n’a pas identifié le territoire du contrat de baie comme prioritaire sur l’aspect quantitatif de la ressource en eau. Toutefois les efforts menés par certaines communes pour le maintien et le développement des ressources locales reste un objectif à soutenir.

La ressource locale en eau

L’affichage dans ce nouveau contrat d’actions de protection, de maintien ou d’investigation pour identifier de nouvelles ressources en eau potable permettra de sensibiliser les communes à ces démarches et leur permettra d’accéder à des retours d’expériences locaux.

2 – Le maintien des activités aquacoles doit être considéré comme une priorité car elles font partie du patrimoine économique et culturel de la rade.

L’aquaculture

Les actions menées dans le cadre du Contrat de baie de la rade de Toulon n°1 ont permis de réduire la pollution microbiologique et donc de maintenir l’activité conchylicole dans la baie du Lazaret. Toutefois cet espace restreint est partagé entre de nombreuses activités (transport maritime, ports, activités militaires). Les aquaculteurs conscients des limites du milieu souhaitent privilégier la qualité des produits à la quantité. Il s’agira donc dans le Contrat de baie n°2 de proposer d’ajouter un volet qualitatif au schéma des structures des exploitations de cultures marines.

Les mouillages et balisages en mer

La cartographie des biocénoses réalisée en 2009 dans le cadre du premier contrat a permis d’obtenir une photographie précise de l’état de l’herbier. Ce patrimoine naturel exceptionnel doit être préservé. Il s’agira donc d’utiliser ces données pour les croiser avec le balisage réglementaire des plages et les zones de mouillage existantes ou en devenir (« volet Mer » du SCoT Provence Méditerranée).
La synthèse de ces informations permettra d’identifier les besoins en systèmes d’ancrages écologiques pour que les maîtres d’ouvrages concernés puissent agir en conséquence.